Je marchais au cœur des Alpes suisses avec une seule pensée en tête : c’est incroyable. Je n’avais jamais rien vu d’aussi grandiose et impressionnant. Des pics de montagne dépassant même les nuages les plus hauts. Des montagnes blanches au-dessus des villages gazonnés et nus de neige. Cette impression de changer de climat et d’univers une fois rendue au sommet…
C’est un souvenir à jamais gravé dans ma mémoire.
Parce qu’avant d’aller en Suisse, je connaissais sa neutralité, son chocolat, son fromage et ses montres. Je savais bien que c’était un minuscule pays perdu entre les frontières allemandes, françaises, italiennes et autrichiennes. J’avais bien étudié ma géographie.
Ce que je ne savais pas et que j’ai découvert lors de mon trop court séjour, c’est leur hospitalité, leur simplicité, leur passion et leur respect pour leurs richesses naturelles et culturelles, les paysages à couper le souffle, les petits villages pittoresques, l’incroyable sentiment de vertige quand tu regardes au loin et l’ambiance générale du pays. Du pur bonheur.
Parce que lire sur un pays et regarder des photos sur un écran, ça n’a rien à voir avec y mettre les pieds, y goûter, pour vrai.
J’ai eu la chance d’y rester trois semaines. Mais trois semaines c’était beaucoup trop court. Je suis tombée éperdument amoureuse de ce pays d’un charme absolu au cœur des montagnes et je ne demande qu’à y retourner.
Un jour, je retournerai en haut de ces montagnes pour admirer ce qu’ils nomment affectueusement les mers de brouillard et qui s’étendent à perte de vue sous le soleil resplendissant.
Si vous avez la chance de passer dans le coin de ce petit pays montagneux, arrêtez-vous, ça en vaut mille fois le détour.